Les saisons sur Terre : schéma explicatif
Toutes les planètes du système solaire tournent autour du Soleil selon une trajectoire elliptique, c'est-à-dire qu'elles tracent une ellipse autour du Soleil. Et une ellipse, ce n'est pas un
cercle : à une période de l'année la planète sera plus proche du Soleil que le reste du temps.
La Terre n'échappe pas à cette règle. Bien que son orbite ressemble très fortement à un cercle, la distance nous séparant du Soleil change au cours de l'année. Mais à quelle période en sommes
nous le plus proche ? Le schéma ci-dessous répond à cette question, il s'agit de l'hiver pour l'hémisphère Nord.
Les satellites artificiels et débris autour de la Terre
Depuis le lancement du tout premier satellite, Spoutnik 1, le 4 octobre 1957, des milliers d'autres ont suivit, et beaucoup sont toujours au dessus de nos têtes, qu'ils soient encore opérationnels ou non. Tous ne se situent pas à la même altitude ni n'orbitent de la même façon autour de notre planète bleue.
Voici les grandes familles d'orbites, dont quelques unes sont représentées sur le schéma ci-dessous :
- équatoriale : orbite contenue dans le plan équatorial, située jusqu'à 2 000 km d'altitude.
- géostationnaire : orbite elle aussi contenue dans le plan équatorial mais située uniquement à une altitude voisine de 36 000 km. Tous les satellites placés sur cette orbite vont suivre exactement le mouvement de la Terre, les maintenant ainsi toujours d'une certain lieu à la surface de la planète (ex : télécommunications)
- polaire : orbites passant dans l'axe de rotation Nord-Sud, autrement dit, ce sont des orbites contenues dans un plan perpendiculaire au plan équatorial. Ils sont généralement à des altitudes entre 700 et 800 km
- héliosynchrone : un type particulier d'orbite polaire permettant au satellite de passer à la verticale d'un certain lieu chaque jour à la même heure (ex : satellites météo)
La NASA a mis en place un programme spatial pour la surveillance des débris spatiaux, car ils représentent un réel danger pour les satellites fonctionnels et les missions spatiales !
Leur mission suit 3 axes principaux :
- la mesure de la position de chaque débris et satellite
- la modélisation de la trajectoire future de chacun de ces objets
- l'étude des risques liés à l'impact de ces débris entre eux ou avec du matériel spatial
Grâce aux mesures de chacun des objets, les images ci-dessous sont générées par ordinateur pour montrer les zones où se trouvent le plus de débris spatiaux. Vous pouvez les retrouver
sur le site du programme ainsi qu'une vidéo vous
montrant les débris en mouvement ! Environ 95% des points de ces images indiquent des débris, c'est-à-dire pas des satellites fonctionnels.
Bien sûr les points ne sont pas à l'échelle de la planète, ils sont simplement adapté à la résolution de l'image.
Vous voyez ainsi que c'est en dessous de 2000 km d'altitude qu'il y a le plus de débris. C'est aussi sous cette altitude que se situent tous les satellites de télécommunication, télédétection, ainsi que l'ISS qui se trouve entre 330 et 420 km d'altitude.
Texte : Anaïs Kobsch
Voix : Anaïs Kobsch & Nadège Fetter
Montage audio : Anaïs Kobsch
Musique : Two Steps from Hell (Lost in Las Vegas)
Traduction anglaise : Julie Teresa Saphiro
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